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1/2 Mon histoire de maman

La création de Charlie Rose Simplicité comme entreprise est l’aboutissement d’un cheminement personnel qui a été entamé bien avant que je devienne maman.


J’ai l’impression que beaucoup de parents passent par ce drôle de paradoxe d’avoir profondément rêvé de devenir parent, mais en même temps de trouver que c’est l’affaire la plus tough au monde.


Au moment où j’écris ces lignes, j’ai retrouvé un flow dans ma parentalité où je suis bien et où j’adore ma vie de maman.


Alors que mes filles auront 2 et 4 ans sous peu, je trouve que j’ai réussi à m’adapter, et que grâce à la multitude de ressources qui m’entourent, j’ai tranquillement déconstruit les attentes que j’avais.


Je recule de quelques années pour vous permettre de comprendre comment le désencombrement et la consommation consciente m’ont aidé à avoir un rythme de vie qui me plait.


Il y a 17 ans, je suis tombée amoureuse du papa de mes cocottes. J’avais moi-même 17 ans et quand on s’est embrassés pour la première fois, sur la terrasse du Loft sur Saint-Laurent, j’étais loin de me douter dans quoi je mettais les pieds.


On a grandi ensemble avec les tourments, passions et projets que la vingtaine apporte. Devenir adulte avec la personne qu’on aime, c’est intense. Du moins, ça l’a été pour nous.


Après presque 10 ans ensemble, diplôme universitaire en poche, maison, mariage, voyage, on était prêts à avoir des minis nous. Je ne sais pas si on était prêts, mais on en avait envie.


Entre le moment où on a décidé d’avoir des enfants et la naissance de notre première fille, il s’est écoulé trois années parsemées de fausses couches, d’inquiétudes et de peur de ne pas pouvoir avoir d’enfant.


Quand Clara est née, c’était l’aboutissement de quelque chose qui était devenu un mirage quelque temps.

Nos débuts à l’hôpital ont été doux, je m’y sentais en sécurité et le high d’hormones m’aidait sûrement à m’adapter.


Malgré le bonheur qui m’envahissait, j’avais une souffrance physique immense. Des blessures obstétricales que je n’avais pas anticipées. Qui m’empêchaient d’aller à la toilette normalement et qui rendaient mes déplacements difficiles. Je n’avais pas mesuré la convalescence que pouvait impliquer un accouchement.


Le retour à la maison a été calme. On revenait dans notre nid bien préparé et comme je le disais tantôt, avec le privilège d’avoir beaucoup de filets de sécurité: un entourage bienveillant, des emplois avec une sécurité salariale, une maison qu’on avait pu rendre accueillante, un bébé en santé, de la nourriture au congélateur que j’avais eu le temps de préparer avec ma maman. Plein de privilèges.


En parallèle, notre cocotte ne prenait pas assez de poids, donc nous avions beaucoup de suivis médicaux. L’allaitement était difficile. Le biberon impossible. La maison et nos émotions étaient chaotiques. On naviguait tout ça de notre mieux, mais mon dieu que c’était intensément intense.


Puis, mars 2020, notre belle Clara avait 2 mois, le confinement est arrivé. Mon chum était de ceux qui devaient continuer de se rendre sur son lieu de travail. J’étais envieuse de mes ami.e.s qui avaient des conjoint.e.s en télé-travail, même si je sais que cette situation était loin d’être parfaite.


En peu de temps, ma vie a fait un 180. Décembre 2020 j’étais dans une vie effervescente: j’enseignais au primaire à temps plein, j’avais une vie sociale bien remplie, je faisais mon DESS de soir.


Là tout s’arrêtait, et je devais prendre soin de ma cocotte (et de moi) avec de longs moments de solitude.


Je trouvais ça vraiment difficile et je ressentais de la culpabilité. J’avais TELLEMENT rêvé d’être maman. Je me projetais dans ce rôle depuis longtemps. Pourquoi ça ne se passait pas comme je voulais?


Tout ça m’a mené à une première crise de panique à la fin avril. On écoutait un show de Martin Matte sur Netflix. Je ne me sentais pas bien au souper et j’avais dit à mon chum que ça me changerait les idées d’écouter un spectacle d’humour. Tranquillement, j'avais l'impression que l’air ne passait plus dans ma gorge. Je voulais aller à l’hôpital. Mais en même temps, c’était le meilleur endroit pour attraper la Covid 🤓


Mon chum m’a préparé une tasse d’eau chaude, il a habillé la petite, a préparé la poussette et on est allés marcher dehors. Ça s’est calmé et j’ai réussi à m’endormir en revenant. Il était minuit.


J’ai appelé ma médecin le lendemain pour lui dire que j’avais failli mourir.


Cette crise de panique a été un déclencheur important dans mon histoire de maman, mais surtout dans ma façon de vivre.


C’est à ce moment que mon parcours vers une vie plus simple s’est amorcé. Je vous explique juste ici comment j’ai pris soin de mon anxiété, notamment en revisitant mes standards de perfection, en changeant mon mode de consommation et en revoyant l’organisation de ma maison.


Bonne fin de semaine <3


*La suite mon «Mon histoire de maman» ici :)



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